Histoire, les débuts du Karaté Shotokan

On situe l’origine des méthodes de combat en Inde, il y a quelques cinq mille ans. Nées de l’observation d’animaux, ces techniques n’avaient guère de ressemblance avec le karaté actuel. Importées en Chine, vers le VIème siècle de notre ère, vraisemblablement par un moine nommé BODDIDHARMA, ces techniques se développèrent au sein du monastère de SHAOLIN-SU. Leur diffusion, dépouillée du contexte religieux, vint enrichir progressivement l’art du poing chinois. Cette boxe, connue depuis la plus haute antiquité, comprenait de nombreux styles différents. Au fur et à mesure des siècles, les apports extérieurs vinrent influencer les développements de ces méthodes anciennes.

On a l’habitude de fixer les origines du karaté à OKINAWA, principale île de l’archipel des Ryu-Kyu, prolongement de la péninsule nippone vers le sud. Occupée par les chinois, un décret y interdit, en 1429, le port d’armes, ce qui favorisa le développement des anciennes méthodes locales de combat. En 1609, l’invasion japonaise favorisa l’orientation vers une pratique dure dans un but guerrier et la transmission en devint secrète. À l’entraînement à mains nues, les habitants d’Okinawa ajoutèrent l’usage martial des instruments de travail agricole. À la fin du XIX ème siècle, ère des grandes réformes au Japon, l’Ile d’Okinawa devint province japonaise.Peu après, l’enseignement de l’OKINAWA-TÉ fut autorisé dans les écoles.

Mais il faudra attendre 1922 et le voyage de Gichin FUNAKOSHI, un des principaux maîtres d’OKINAWA pour que cette méthode de combat soit connue au Japon. Devant le succès de ses démonstrations, il s’installa à TOKYO pour y enseigner son art. Dans les années trente, face à la montée de l’impérialisme nippon, Gichin FUNAKOSHI modifia le nom d’origine, à consonance trop chinoise, en KARATÉ. Le fils de Gichin FUNAKOSHI, Yoshitaka, accéléra l’évolution en inventant de nouvelles techniques et de nouvelles formes d’entraînement. D’autres experts d’Okinawa tentèrent leur chance au Japon et s’employèrent à promouvoir leur vision personnelle de l’OKINAWA-TÉ. De cette concurrence naquirent d’autres styles.

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Philosophie du Karaté Do

Vous pratiquez le Karaté-Do ? Pourquoi ?

Kara : idéogramme qui représente le vide, l’espace
Te : signifie la main

Ces deux significatifs peuvent avoir plusieurs définitions : la main qui évolue dans l’espace ou la main sans arme ou sans intention malveillante.

L’idéogramme DO qui est le dénominateur commun de tous les arts martiaux traditionnels, supporte d’innombrables interprétations dont aucune ne contredit les autres. On le traduit généralement par VOIE. Il est aussi à l’origine du ZEN, son fondateur, Bodhidarma (Bodhi : éveil de l’homme) et (Darma : le chemin pour l’éveil) était un moine Boudhiste. Il y a un nombre illimité de rayons qui conduisent de la circonférence d’une roue à son centre, à son moyeu. Mais le centre d’une roue est vide et pourtant, sans ce vide, il n’y aurait pas de roue. L’idéogramme DO est comme le vide de la roue. il supporte tout mais ne peut pas être saisi comme un objet. La pensée ne peut pas le prendre dans ses filets. Il y a autant de VOIES que d’individus. Chacun part de son propre état. Si nous visons tous le centre, le suprême, le parfait, notre vision n’est actuellement que ce qu’elle peut être. La lumière qui nous éclaire tous suscite en chacun de nous une vision qui ne peut être que personnelle. Certes, cette vision se modifie au fur et à mesure que nous nous rapprochons du centre, on peut dire même qu’elle se décante, se purifie, s’élargit. Nous abandonnons progressivement nos limites et l’on peut penser que lorsque notre vision est infinie, nous avons la liberté de l’esprit, du corps et du coeur. On appelle cela la sagesse. En vérité, on devrait seulement dire qu’à ce stade on est vraiment devenu un homme. Jusque là, nous sommes des candidats à l’humanité. Il est certain qu’à ce degré d’universalisation, un homme comprend la mentalité des autres hommes et leurs limites, même si lui n’est pas compris. Il voit alors que la VOIE de chacun conduit au même but, même si elle paraît différente dans l’état actuel.

Le code moral du Karaté-do, le code du Samouraï :

C’est le respect formel du code moral que l’on s’est choisi. Il faut savoir que chaque pratiquant qui atteint le niveau de ceinture noire 1er DAN devient l’ambassadeur du BUSHIDO (La voie de la protection du guerrier), code d’honneur et de morale traditionnelle qui régit l’ensemble du BUDO.

9 vertus fondamentales régissent ce code moral

L’HONNEUR : MEIYO

C’est la qualité essentielle. Nul ne peut se prétendre Budoka (Guerrier), s’il n’a pas une conduite honorable. Du sens de l’honneur découle l’ensemble des autres vertus. L’Honneur conditionne notre attitude et manière d’être vis à vis des autres.

LA FIDELITE : CHUJITSU

Il n’y a pas d’honneur sans fidélité ni loyauté à l’égard de certains idéaux. La fidélité nécessite de tenir ses promesses et d’aller au bout de ses engagements.

LA SINCERITE : SEIJITSU ou MAKOTO

Le mensonge ou l’équivoque engendrent la suspicion qui est la source de toutes désunions. Lors du salut du karateka, vous exprimez cette sincérité.

LE COURAGE : YUUKI ou YUUKAN

La force d’âme qui fait braver le danger ou la souffrance s’appelle le courage. Ce dernier nous permet d’affronter toutes les épreuves. La bravoure, l’ardeur et la volonté représentent le socle de ce courage.

LA BONTE et LA BIENVEILLANCE : SHINSETSU

La bonté et la bienveillance sont des marques de courage qui dénotent une haute humanité. Soyez respectueux de votre prochain mais également de la vie.

LA MODESTIE et L’HUMILITE : KEN

Si le budoka devient l’ambassadeur du code moral, il se doit de rester humble et ne pas flatter son égo. L’orgueil et la vanité freinent considérablement l’apprentissage de ce code moral.

LA DROITURE : TADASHI ou SEI

C’est suivre la ligne du devoir, sans jamais s’en écarter. Savoir prendre une décision juste et honorable.

LE RESPECT : SONCHOO
La droiture engendre le respect à l’égard des autres et de la part des autres. Respecter le sacré est le premier devoir d’un budoka.

LE CONTRÔLE DE SOI : SEIGYO
Il représente la faculté de toute ceinture noire à maîtriser n’importe quelle situation et maîtriser son instinct. Une grande partie de l’apprentissage du Karaté est basé sur cette vertu. Elle conditionne notre efficacité.

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La fête au KEN pour marquer la fin de la saison 2009/2010 !

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Tout savoir sur le Kata Heian Nidan du Karate Shotokan

Heian Nidan correspond à Pinan Shodan et est apparenté à Bassai Dai. Il était au départ le premier Pinan mais ensuite renommé comme deuxième Heian par Gichin Funakoshi.
Le kata se compose de 26 mouvements et s’exécute en environ 40 secondes. Ce kata contient, comparativement à Heian Shodan, des techniques plus difficiles comme Yoko Geri (coup de pied latéral) et Mae Geri (coup de pied frontal), Nukite (frappe du bout des doigts) et Uchi Uke (technique de blocage d’intérieur en extérieur). Un élément central de ce kata est la position vers l’arrière appelée Kokutsu Dachi qui y est particulièrement fréquente. (Source Wikipedia)

La planche des déplacements de Heian Nidan

La vidéo de Heian Nidan par Sensei Kanazawa (Shihan Kanazawa Hirokazu)

Exemples de Bunkai pour Heian Nidan

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Tout savoir sur le Kata Meikyo du Karate Shotokan

Meikyo Polir le miroir : possède un saut très particulier (sankaku tobi geri). (Source Wikipedia)

La planche des déplacements de Meikyo

La vidéo de Meikyo par Sensei Kanazawa (Shihan Kanazawa Hirokazu)

Exemples de Bunkai pour Meikyo

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